Le combat d’une maman pour faire valoir le droit aux loisirs et séjours de vacances pour tous, et en particulier pour sa fille, jeune adulte polyhandicapée
Début Août, nous avons été interpelé par l’appel à témoignages lancé par la maman de Mélanie, jeune adulte polyhandicapée qui n’a pas pu partir en séjour de vacances pour adolescents parce qu’elle a eu 18 ans.
Double peine du handicap et de l’âge.
« En étant mineur ou majeur, les droits changent. Sauf qu’il faut accepter de raisonner autrement avec les jeunes en situation de handicap, parce qu’il s’agit d’enfants totalement différents. »
En outre, les séjours pour adultes sont jugés trop peu accessibles du fait de leur prix et de leur rareté. Ils sont également peu inclusifs, puisqu’ils ciblent majoritairement les personnes en situation de handicap sans les intégrer avec des enfants « ordinaires ».
Sa maman, Sabine Triton, décidée à défendre avec force l’accès aux loisirs et séjours de vacances pour les personnes en situation de handicap âgées de plus de dix huit ans, recherche actuellement des soutiens et des témoignages d’associations ou de personnes concernées pour que le gouvernement s’empare de ce sujet.
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L’inclusion ne s’improvise pas !
C’est ainsi que Anne-Sarah Kertudo, Directrice de droit pluriel, a titré sa tribune où elle déplore le refus qu’elle a essuyé pour l’accès à un cours de théâtre d’improvisation en raison de sa cécité. Elle relate sa « mésaventure » et rappelle les bases d’un projet de société basé sur l’inclusivité.